Lorsque jai compris que Daniel était atteint dAlzheimer, je me suis sentie déboussolée mais je nai pas renoncé au bonheur, même si au début il semblait sêtre enfui loin de nous. Dix ans plus tard tout me paraît plus simple : le seul filMore Lorsque jai compris que Daniel était atteint dAlzheimer, je me suis sentie déboussolée mais je nai pas renoncé au bonheur, même si au début il semblait sêtre enfui loin de nous. Dix ans plus tard tout me paraît plus simple : le seul fil dAriane qui permet de se tirer de tous les pièges que la pathologie dresse sous nos pas est justement celui qui mène au bonheur partagé.
Aucun autre nest fonctionnel. Seul le bonheur assure la collaboration active du patient dans la vie quotidienne, une collaboration précieuse et irremplaçable. Retrouver le sourire, rendre le sourire. Est-ce un travail ? Est-ce une fatigue ? Non, cest plutôt un savoir-faire et un savoir-être, qui se cultivent au même titre que toutes les activités humaines. Il ne faut jamais perdre de vue que la maladie dAlzheimer est une maladie de la gestion de linformation.
Trop dinformations fait bugger le cerveau et une absence dinformations utiles lempêche de fonctionner. Entre les deux il y a de la place pour aménager le bonheur des patients.